Communiqué Coeur Hôpital Mantes du 10 octobre 2010

Publié le par coeur.hopital.mantes

Le comité Coeur-Hôpital-Mantes dénonce très fermement la décision prise par Claude Évin, Directeur  Général  de l'Agence Régionale de la Santé - ARS - d'Île de France de ne pas donner la possibilité à l'unité de cardiologie interventionnelle (coronarographie) de l'hôpital de Mantes de fonctionner, comme la législation le permet, durant une période de 18 mois  afin qu'elle fasse ses preuves. Les résultats des six premiers mois de l'année 2010 montrent que le nombre d'actes exigés "pour la sécurité des patients", soit 350 actes par an, serait atteint d'ici 2011-2012.

Jeudi 7 octobre, Monsieur le Directeur de l'ARS a souhaité ouvrir "le dialogue" avec les élus et une délégation du comité alors que la décision de fermeture était prise et relatée dans une interview le jour même dans le Parisien.

Nous regrettons vivement la désinvolture de cette démarche.

Cette parodie de dialogue, ce mépris affiché ne peuvent que révolter les 11 000 citoyens du Mantois signataires de notre pétition et le personnel de l'hôpital qui défendent un service public vital et pourtant  promis à un développement certain. 

Face à cette intransigeance récurrente et fort des très nombreux soutiens reçus (élus de toutes tendances, partis, syndicats, citoyens, personnel hospitalier, médecins de ville, patients...), appuyé par des voeux votés dans des conseils municipaux, le comité Coeur-Hôpital-Mantes continuera le combat. 

Nous donnons rendez-vous à tous au nouveau rassemblement sur le parvis de l'hôpital jeudi 14 octobre à 13 heures.

La " coro " doit rester à l'hôpital de Mantes.

 

Pour le Comité Coeur Hôpital Mantes

Fabienne Lauret

06 74 92 20 24

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
K
<br /> Désolée, Fabienne, mais ce n'est toujours pas ça !! Le RV avec M. Évin était le 6 dans l'après-midi et l'article du journal, le 7 au matin. Mais cela n'a pas grande importance sur le fond...<br /> <br /> <br />
Répondre
F
<br /> Certes le rendez vous était le 7 après midi et la parution de l'interview le 8 au matin dans le Parisien (à 12h d'écart ), mais on ne peut imaginer que MR Evin ait fait cet interview dans la nuit<br /> !<br /> Il y a donc bien eu mascarde de dialogue, mais aussi la preuve d'une manoeuvre par cette utilisation rare (!) de la presse sur un sujet local de cette importance.<br /> Cela montre à l'évidence une certaine volonté de contrer (par des mensonges en plus!) un mouvement de refus populaire qui grandit et est assez exceptionnel. En auraient-ils peur à ce point ?<br /> Alors on ne lâche rien !!<br /> Réouverture totale du service cardiologie interventionnelle !<br /> <br /> <br />
Répondre